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19 juin 2019

Viande de synthèse : entre steak et protéine végétale, la 3ème voie ?

Verrons-nous dans quelques années de la viande de synthèse dans les rayons de nos supermarchés ? Rien n’est moins sûr. Pour l’heure, les start-up fleurissent et lèvent des fonds : une petite vingtaine aux Etats-Unis, en Israël, en Europe (Espagne, Allemagne, Pays-Bas et une en France concernant la production de foie gras sans abattage).


Verrons-nous dans quelques années de la viande de synthèse dans les rayons de nos supermarchés ? Rien n’est moins sûr. Pour l’heure, les start-up fleurissent et lèvent des fonds : une petite vingtaine aux Etats-Unis, en Israël, en Europe (Espagne, Allemagne, Pays-Bas et une en France concernant la production de foie gras sans abattage).

Hormis une société de Singapour qui travaille sur les fruits de mer de synthèse, les autres structures se focalisent sur le boeuf et la volaille. Elles surfent toutes sur les mêmes arguments : impact environnemental des élevages et bien-être animal. Des cellules souches prélevées sur des animaux vivants (parait-il sans douleur) sont multipliées in vitro, à l’aide de nutriments. La viande de synthèse devrait arriver en 2019 dans certains restaurants et en supermarché d’ici deux à cinq ans. Ses promoteurs annoncent un prix équivalent à la viande conventionnelle d’ici 2030.

Le conditionnel est de rigueur étant donné le coût exorbitant actuel pour produire un kilo de “clean meat”. Une fois dit cela, les questions restent nombreuses : quelle acceptation des consommateurs ? Quid de la qualité gustative ? Quel positionnement réglementaire (novel food ? dénomination et étiquetage ?), etc. Ce qui devrait encore laisser un certain laps de temps pour voir des vaches dans nos prés.

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